Ce que l'AVREF propose : Sommaire


L’AVREF PROPOSE

 Dispositions nécessaires pour prévenir et soigner
les dérives sectaires ou abus dans la vie consacrée





Première partie : Dispositions préventives

I- Etapes de la vie consacrée


Communication d’appel à la vie consacrée
Une dérive observable est le prosélytisme des communautés. Soucieuses de leur expansion propre, elles sont avides de recruter de jeunes « vocations ». Leur communication internet cible essentiellement ce « marché » dont elle reprend les codes. Cette spiritualité « générationnelle » incite ainsi à une première rupture familiale, d’autant que la communauté se présente « idyllique ».
Section I : Le suivi des étapes de la vie consacrée

I-1- Recrutement et période probatoire : des jeunes recrues incitées à interrompre leurs études ou leur contrat de travail sont rendues ainsi inaptes à un retour à la vie active. Le postulant doit refuser tout ce qui pourrait l’appauvrir ou l’isoler de ses relations. Pour préserver son intégrité. Il se détermine en dehors de toute pression. Son statut social est clairement défini.
Recrutement et périodes probatoires

I-2- Les vœux et les engagements à vie : certains vœux ne sont qu’imposture. En aucun cas le postulant, connaisseur éclairé des Constitutions de la communauté, ne doit vivre dans une attente indéterminée. Un tiers ecclésiastique garantirait l’engagement comme conforme au droit.
Familles, proches, port de l'habit religieux et situations ambiguës

I-3- Les aspects patrimoniaux : la communauté pervertie cherche à s’enrichir. Tout membre doit tester librement et s’entretenir seul avec son notaire. En cas de départ, l’intéressé fait valoir son droit.
Les aspects patrimoniaux

I-4- Le cours de la vie consacrée : afin d’exercer sa sagacité, le postulant ou l’engagé définitif doit accéder à une connaissance aisée et éclairée du fonctionnement global de la communauté. Un tiers pourrait intervenir en cas de conflit.
Le cours de la vie consacrée

I-5- Le respect du Code de la santé : psycho-spirituel et médication douteuse doivent être bannis. Le choix des médecins demeure libre et le secret médical, inviolable. Les hospitalisations d’urgence respectent le droit des patients et de leurs familles.
Santé Physique et Psychique

I-6- Distinction inviolable du for interne et externe : pilier de tout engagement authentique, cette distinction exclut le dévoilement ou la divulgation de propos dits en confession ou en confidence. Un supérieur ne peut accompagner un membre de sa communauté. Le choix libre est garanti.
Santé spirituelle

I-7- Les relations familiales et amicales : elles sont convenues d’un commun accord entre l’intéressé et sa communauté. Libres, ces communications privées restent strictement confidentielles.
Evènements familiaux

I-8- Les séjours à l’étranger : le voyageur, muni personnellement de sa carte d’assuré, est sous statut d’expatrié. Pour les plus jeunes, les familles sont obligatoirement informées du départ.
Séjours à l'étranger

I-9- Respect de la vie civique : les droits et les devoirs du citoyen en la matière ne relèvent pas de la direction spirituelle.

Vie civique

II- L’OBLIGATION DE FORMATION



II-1- Un devoir d’Eglise pour la communauté entière : du novice au supérieur, chaque membre développe son appétence au savoir. Afin d’écarter tout risque d’enseignement « maison » dévolu à l’unique gloire du fondateur selon une orthodoxie douteuse, le corpus, à vocation apostolique, s’ouvre au monde contemporain, adossé au magistère de l’Eglise.
L'obligation de formation

II-2- Ancrage diocésain de la formation des responsables : le manque de connaissance des diverses législations comme des sciences du comportement est criant .Le diocèse doit superviser la formation des formateurs afin d’éradiquer tout risque de déviance ou de prosélytisme.

Formation intellectuelle, professionnelle et communautaire



III- LE DEPART DE LA VIE CONSACREE




III-1- Conséquences dramatiques d’une dispense orale : faute de preuves écrites, le partant ne peut faire valoir aucun de ses droits sociaux. L’Eglise reste ignorante d’un fallacieux contrat moral.
Le départ de la vie consacrée

III-2- Une médiation diocésaine protectrice du partant : outre la restitution immédiate des affaires et documents du partant, le médiateur veillerait au bon versement d’un pécule par la communauté. Divers dispositifs d’aide à la personne soutiennent l’ex-membre. La reconnaissance par l’Eglise universelle de la dramatique détresse spirituelle est décisive dans le processus thérapeutique.

Procédures administratives à prendre en compte lors du départ de la vie consacrée




IV- LA GOUVERNANCE



IV-1- Conséquences de cohabitation aberrante : le mélange d’états de vie perdure. Graves confusions du for interne et externe, intrusions dans l’intimité conjugale et familiale renforcent l’emprise.
Quelques distinctions élémentaires

IV-2- De nécessaires rappels à la loi : la communauté se soumet aux lois sociales et fiscales du pays d’implantation. Sans souci d’elle-même, elle dénonce crime et délit auprès des autorités civiles.
Quelques rappels élémentaires

IV-3- Urgence d’un système d’alerte collaboratif : une plainte sur neuf semble être déposée. Dans une action commune, instances d’Eglise et associations d’aide aux victimes partagent leurs données.
Le système d'alerte

IV-4- Audit et visite de contrôle : la communauté manipule les procédures, abusant de la bonne foi, de la désinformation ou de la pusillanimité des auditeurs. Un évêque ne peut être juge et partie.
Audit et visite de contrôle

IV-5- Pour un audit efficace : une enquête globale déjoue les procédés de dissimulation de la communauté. La durée contribue à une élucidation fructueuse. Vœux, missions sont suspendus.
Principe de précaution

IV-6- Quelques critères de discernement de l’emprise sectaire : de l’opacité financière aux délocalisations multiples des membres, du rythme de vie épuisant aux cas de suicide…

Critères de discernement

IV-7- Principe de publicité et de surveillance : ce double principe certifie la diffusion auprès des intéressés des résultats de l’audit et garantit l’historique sincère de la communauté. L’application des recommandations est contrôlée pendant cinq ans.
Principes de publicité et surveillance

IV-8- Vers une transparence financière des institutions : la question centrale de l’argent est occultée. La communauté doit publier ses comptes annuels et renoncer à toute opacité structurelle. Un organe de surveillance des communautés veillerait aux bonnes pratiques.
Vers une transparence des institutions

IV-9- Reconnaissance diocésaine ou pontificale de la communauté : la reconnaissance pontificale permet d’échapper aux contrôles diocésains. Une reconnaissance collégiale contribuerait aussi à une meilleure information des diocèses sur ces communautés avides de soutiens.
Vers une transparence des institutions

IV-10- L’information au service de l’action préventive : l’évêque local aurait délégation de pouvoir à fins de mesures conservatoires dans l’attente de toute décision venant de Rome. Il serait également informé des arrêts de l’officialité. Il veillerait à la publication des condamnations des personnes jugées.
Vers une transparence des institutions

IV-11- Un drame familial : l’évêque doit établir un dialogue confiant et sincère avec la famille, victime indirecte. Son témoignage doit déclencher une procédure d’enquête d’abord confidentielle ? Une médiation d’aide aux victimes pourrait intervenir.

L'écoute des familles




Deuxième Partie : Dispositions réparatrices

I- CAS CRITIQUES ET SUICIDES



I-1-Obligation d’enquête en cas de suicide : une enquête canonique prend des mesures d’urgence. Un observatoire analyserait le phénomène.
Les cas critiques : les suicides

I- 2- Hospitalisations en psychiatrie, urgences médicales : La famille doit être prévenue. Le Code de la santé publique doit être respecté.
Les hospitalisations en milieu psychiatrique

I-3- Les dépressions : les cas sont nombreux. Aucun médecin de la communauté ne doit prendre en charge un patient.
Les dépressions

I-4- L’objection de conscience
: afin d’affranchir du scrupule et de la crainte les consacrés, le droit canon doit prévoir l’objection de conscience en cas d’abus.
Le droit à l'objection de conscience

II- AIDE A LA FUITE



II-1- Sourde maturation et décision subite : le sujet, bien que très fragilisé après de longs tourments, fuit incognito dans un monde devenu inconnu. Sans papiers d’identité, il se retrouve dans la situation d’une personne sans domicile fixe.
L'aide à la fuite

II-2- Une situation périlleuse : l’extrême dénuement dissuade de fuir. Des secours d’urgence doivent être mis en place par l’institution pour encourager cette volonté.

Demande de création d'une cellule d'urgence



iii- AIDE A LA RECONSTRUCTION PERSONNELLE



III-1- Etat des lieux très préoccupant : le phénomène d’abus se dévoile comme systémique et mondial, le nombre de victimes désemparées s’accroît mais l’ampleur du drame demeure sous-estimée. L’absence de moyens, de formations d’aide à la reconstruction personnelle devient criante.
Désastre sur les personnes

III-2- Une prise de conscience nécessaire des abus au sein de l’Eglise : le nécessaire secours solidaire des associations caritatives catholiques se heurte toujours au déni de réalité. La notion d’abus se circonscrit trop souvent à la seule criminalité sexuelle, alors que l’abus spirituel non seulement lui est antérieur, mais encore bien plus répandu.
Le déni de réalité

III-3- Reconstruction personnelle : l’instance d’Eglise supervise la prise en charge au seul bénéfice de l’intéressé. La communauté s’acquitte des frais du traitement psychologique. Ce traitement montre parfois ses limites. Les groupes de parole sont très efficaces : débordés, ils seraient à soutenir.

Les mesures à prendre

III-4- Démarches de réinsertion : la communauté assure au partant un minimum financier. L’intéressé est soutenu dans sa recherche d’emploi par des associations compétentes.

L'accompagnement global des victimes



CONCLUSION



Les recommandations préconisées rejoignent le canon 605
Conclusion

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